19 déc. 2013

Nos légumes préférés dans notre assiette

La tomate

On ne le dira jamais assez, c’est la star du potager.  Pour que vos récoltes soient encore plus belles, mettez une poignée d’orties fraîches dans votre trou de plantation. 

Prolongez la saison de production des tomates aussi longtemps que possible. Mettez toutes les chances de votre côté pour maintenir la bonne santé des plants.

En 2007, une centaine e lecteurs des 4 saisons ont testé d’anciennes variétés de tomates redécouvertes par des maraîchers biologiques de l’Aube. Des résultats prometteurs… jusqu’aux premières gelées.




La pomme de terre


S’il est utopique d’envisager des variétés de pommes de terre totalement insensibles au mildiou, on peut apprête la pomme de terre de différentes façons comme au four, en frites, pilées, rôties ou en croustilles.




Les petits pois




Quand on a goûté, et même croqués tous crus, des petits pois fraîchement cueillis. On mesure le gouffre gustatif qui sépare ce légume de son cousin en boîte.



Les champignons

Tu ne dénatureras pas

En cueillant un champignon, c’est son organe reproducteur qu’on enlève. Pour préserver la biodiversité la législation diffère selon les régions. À Bruxelles, la cueillette des champignons est interdite. « C’est une mesure drastique, reconnaît l’IBGE, mais nécessaire ». La forêt de Soigne compte plus de 900 espèces de champignons. En Région wallonne, la cueillette à « usage familial » est autorisée. En Flandre, il existe des zones dédiées recensées dans un atlas (en néerlandais) des champignons de Brabant flamand et de la Région de Bruxelles-Capitale.


Tu fristouilleras

Il n’y a pas que l’omelette aux champignons dans la vie. Les chefs rivalisent d’idées. A la ville Lorraine, le sparasse crépu au goût de noisette préserve son croquant en étant poché ou servi en pickles. « Les saveurs automnales des champignons s’accommodent aussi à merveille avec le gibier »’ explique le sous-chef de l’établissement bruxellois.
Nous aimons les champignons en trempette, cuits dans la poêle ou avec du steak et des frites.

Texte composé par : Johanne Chiasson et Claude Leviavant
Retranscrit par Denise Larivière

3 déc. 2013

Mon expérience à l’émission Le banquier LNI



J’ai été invité par la LNI elle-même à l’émission Le  banquier pour représenter les spectateurs ayant un billet de saison. Ça faisait 28 ans que j’achetais des billets de saison. Il y avait 26 joueurs de la LNI présents sur le plateau et je les connaissais tous. Il y avait aussi  M. Yvan Ponton, l’arbitre en chef, qui a été en service pendant 13 ans. Il a arbitré trois improvisations qui ont eu lieu sur le plateau.

            Je vais vous nommer quelques noms qui pourraient vous dire quelque chose : Sylvie Legault, Réal Bossé, Salomé Corbo, Sylvie Caron, François-Étienne Paré, Martin Drainville, Jean-Michel Anctil, Francine Ruel, Édith Cochrane, Émmanuel Bilodeau,  Martine Franke, etc. Le co-fondateur de la LNI, Yvon Leduc, était présent aussi. J’étais un spectateur et j’ai même serré la main aux joueurs et donné la bise aux joueuses. Je les considère comme ma vraie famille ;  je n’ai aucun problème à me présenter aux joueurs mais eux en ont un quelques fois à venir me voir.  Je n’ai jamais rien demandé à la LNI ; c’est elle qui m’a invité à être un spectateur comme un membre de la famille. L’enregistrement a été fait le 18 juin 2013 pour être diffusée au mois d’octobre 2013.

J’ai passé une très belle soirée ; j’étais bien et on a fini la soirée ailleurs!

13 juin 2013

Atelier sur la désinfantilisation


Le 22 mai 2013, M. Guy Taillon est venu  parler à un groupe de membres du Centre communautaire Radisson de  l’infantilisation versus la responsabilisation, une orientation que s’est donnée notre Centre depuis quelques années.

À ce que je comprends la désinfantilisation, c’est faire confiance aux personnes même si physiquement plus limitées ça n’empêche pas qu’elles sont lucides et capables de prendre des décisions pour elles-mêmes. Elles savent autant que monsieur et madame tout le monde ce qu’elles veulent.

           Ne pas penser à leur place sous prétexte que l’on désire prendre soin d’eux. Une personne handicapée adulte vit des situations dans lesquelles elle exerce son jugement, mais lorsqu'elle est accompagnée, la personne lui dicte sa conduite.  Exemple; Céline  vit seule en appartement. Lorsqu’il fait zéro degré Celsius dehors, elle ne sent pas le besoin de mettre de chapeau, mais lorsque Manon va la visiter et qu’elles sortent ensemble, celle-ci lui dit de mettre son chapeau pour ne pas attraper froid.                                                                                   

Un autre exemple: mercredi passé, un groupe de dix membres du Centre est allé au Musée des Beaux Arts de Montréal visiter l’exposition sur le Pérou. Guy, un des participants qui se déplace en fauteuil roulant manuel et est non verbal arrive au musée. Yamina, une accompagnatrice, voulant l’aider à pénétrer à l’intérieur pousse le fauteuil de Guy vers la rampe d'accès. Les poignées de son fauteuil sont munies d’un mécanisme semblable à celui des freins à vélo attachés aux guidons. N’étant pas avisé de ce mécanisme, Yamina prend entre ses mains la totalité des poignées arrière du fauteuil de Guy. Résultat: celui-ci se retrouve  le dos au sol, le fauteuil   complètement renversé.   Croyant à un bris du fauteuil, Jocelyne, une de nos deux enseignantes présentes décide d’appeler le 911. Les ambulanciers arrivent et réussissent à redresser le fauteuil de Guy. Leur intervention terminée, on demande la date de naissance de Guy. Jocelyne connaît l’année, mais elle ignore le jour et le mois. Elle demande à Guy de les lui indiquer avec son tableau de communication. Les ambulanciers repartirent impressionnés par le savoir-faire de Guy et celui-ci a pu passer la journée au musée.


En terminant, méfiez-vous des apparences, car derrière celles-ci vous ne savez pas ce qui se cache.

15 mai 2013

Six élèves du CREP ont participé au Championnat canadien de boccia



Du 20 au 24 mars 2013, six élèves du Centre d’intégration à la vie active (CIVA) se sont disputés les honneurs lors Championnat canadien de boccia qui a eu  lieu à Montréal, au Complexe sportif Claude-Robillard. 

Il s’agit de Bruno Garneau, Éric Lefebvre, Sylvain Dupuis, Benoit Ostiguy, Éric Bussière et

Gilles Dufour (photo de l’AQSPC).

Gilles est aussi membre du centre communautaire Radisson

Nos six athlètes espèrent se tailler une place au sein de l’équipe nationale.  Cette dernière participera à la Coupe des Amériques de boccia qui se tiendra à Gardner, Kansas (USA) au mois de juillet prochain.

Le boccia est un sport spécialement adapté pour les personnes ayant la paralysie cérébrale mais qui peut être pratiqué par la plupart des gens ayant un handicap physique.  C’est un sport qui s’apparente à la pétanque où il s’agit pour le joueur de lancer ses balles le plus près possible du «cochonnet» afin de marquer des points.

Bonne chance à nos athlètes!



Alain Grenon
Enseignant IS, CREP



14 mai 2013

Programme d’ergothérapie de l’Université de Montréal

Conférencier : Pierre Bélanger
Date : Le jeudi 14 février 2013


En après-midi, j’étais invité à témoigner devant un groupe d’élèves du programme d’ergothérapie de 1er cycle, de l’Université de Montréal.

Durant une heure environ, j’ai eu l’opportunité de témoigner de mon vécu, de mon isolement, comment je vis avec une paralysie cérébrale (de naissance) au quotidien. Et surtout, j’ai eu l’occasion d’échanger avec des étudiants et étudiantes intéressés à ce que je disais, avec de beaux sourires. J’ai passé un moment inoubliable.
  • J’étais assis devant la classe.
  • J’avais une caméra qui était projetée sur moi, pour que les élèves puissent me voir sur le mur.
  • J’avais un micro pour que la salle puisse me comprendre.
  • Chaque équipe me posait des questions sur divers domaines.
  • Il y avait une équipe de 4 personnes qui faisait l’animation durant mon témoignage.
À la fin de mon témoignage, j’ai eu droit à des applaudissements. Ils m’ont offert une rose. Cela m’a profondément touché. Après mon témoignage, des étudiantes sont venues me voir pour me poser d’autres questions.

Je vais garder un très beau souvenir de ce bel après-midi. Si la possibilité se représente à nouveau, j’en serai heureux.

Également, je voudrais remercier tout particulièrement Mmes Geneviève Nadon et Claudine Auger, professeures à l’université. Sans elles, cette rencontre n’aurait pas eu lieu. Merci pour tout.

Mon nouveau milieu de travail

Bonjour, ici Normand Ostiguy.



Je suis membre du centre communautaire Radisson (CCR) depuis 2008. Et depuis novembre 2012, l’aide sociale m’a proposé d’aller me faire évaluer pour un travail « normal ».

Mon milieu de travail est un nouveau centre à ville LaSalle : Triade HCP. Là, on me donne des tâches de commis à faire. Mes deux principales tâches sont du travail sur l’ordinateur et avec le déchiqueteur à papier. Après l`évaluation, c’est à moi de décider si je veux un poste ailleurs dans une compagnie « normale ».

Je continue à faire une journée par semaine au CCR


17 avr. 2013

Le 10 avril au CREP

Mercredi, le 10 avril dans le cadre de la semaine québécoise des adultes en formation j’étais invitée par le CREP à présenter mon blogue. En prévision cette occasion, Chantal Boudreau, conseillère pédagogique, me demanda d’écrire un texte sur l’utilisation d’internet dans mon quotidien. Alors je composais un texte sur internet en tant que moyen de communication. Voici ce texte.

Internet un outil de communication

J’aimerais vous parler de l’apport inestimable de l’arrivée des moyens de communication par internet dans mon quotidien.

Tout d’abord le courriel, un outil devenu indispensable pour moi puisqu’en écrivant, j’élimine la barrière de mes difficultés d’élocution. Ça fait plusieurs années déjà que je peux aisément communiquer avec des personnes qui me sont totalement inconnues et demander des renseignements, sans me soucier si elles vont prendre le temps de me comprendre. Évidemment, j’aime écrire aux personnes qui sont proches de moi. Par exemple, Diane, ma sœur, s’est mise spécialement à l’informatique dans le but de faciliter la communication entre nous, car par téléphone cela peut représenter tout un défi.

En 2007, Monsieur François Pageau, nouveau directeur de Centre communautaire Radisson, constatant que le local informatique était sous-utilisé par les membres, demandait à Madame Lucie Leroux, enseignante du CREP, de lui soumettre un projet d’employer davantage les équipements mis à la disposition des membres.

Une abondante programmation d’activités informatiques, fut offerte jeux, site web du Centre Radisson, écriture de textes avec une équipe de membres-tuteurs. Les plus habiles aidant ceux qui avaient plus de difficultés.

Le jeudi après-midi avait lieu l’activité Blogue du Centre. Les participants rédigeaient un texte que leur aidant, formé préalablement pour connaître le fonctionnement du blogue, déposait sur le Bloque du Centre. Alors j’étais dans le groupe des aidants, Lucie Leroux avait distribué des procédures facilitant la compréhension du fonctionnement du blogue. Chez moi, une bonne fin de semaine, je prends mon cartable avec les procédures à l’intérieur et je crée mon propre blogue.

Avec mon blogue, j’ai la possibilité de publier mes réalisations, textes et vidéos pouvant être lus par mes amis et mes proches ainsi que monsieur et madame tout le monde.

Comme j’aime l’écriture et l’informatique mon enseignante, Jocelyne Laperrière, invitait Jocelyne Gagnon et son étudiante Sandrine pour nous parler de twitter et de la twittérature. Le lendemain matin, je créais mon compte.

Voici la page d’accueil de mon compte twitter.



L’après-midi du 10 avril 2013

Après quelques semaines de préparation, la journée du 10 avril arriva. Le transport adapté qui allait me conduire au CREP se pointait peu avant 11h55. Je passais de trente à quarante-cinq minutes dans l’autobus. Rendu à destination, on me dirigea vers la salle où avait lieu l’évènement. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir l’installation qui m’attendait! Jocelyne, mon enseignant m’avait dit que mon texte composé pour l’occasion serait lu par un logiciel de synthèse de voix. Elle n’avait pas précisé que mon blogue serait affiché sur un grand écran auquel son ordinateur portable serait branché et je ne m’attendais surtout pas à trouver le clavier adapté sur lequel je travaille au Centre communautaire Radisson.

Le directeur du CREP commença l’après-midi par l’inauguration du salon des adultes en formation. Pour commencer la présentation des réalisations de chaque organisme présent, une chorale nous chanta quelques pièces de leur répertoire. Par la suite, Chantal Boudreau, conseillère pédagogique, se promena dans la salle avec une caméra afin de projeter le contenu des organismes présents sur grand écran en avant.

Jocelyne profita de ce temps pour me remettre l’attestation de participation au concours, la persévérance a un visage de la Fédération autonome de l’enseignement, auquel elle m’avait inscrite à la fin du mois de janvier.

L’après-midi se termina par un goûter préparé par les étudiants travaillant à la cuisine du CREP.  

Merci à tous les organisateurs et merci à toi Jocelyne, c’est un plaisir de travailler avec toi.