25 oct. 2007

Théâtre sur Roues




Bonjour, je suis Ariane et je fais partie d’un groupe de théâtre nommé « Théâtre sur Roues. » Je suis présente à toutes les pratiques sauf à quelques exceptions près. De plus, suis présidente du conseil d’administration. J’adore cette activité et elle me tient à cœur.




Lucie St-Laurent, la fondatrice est devenue aphasique et handicapée. Voulant faire du théâtre, elle réalise qu’aucune ressource ne s’adressait particulièrement aux personnes en fauteuil roulant : d’où l’idée de créer le « Théâtre sur roues ». Les objectifs sont :

- D’offrir à des personnes handicapées la possibilité de faire du théâtre : de participer à l’écriture, à la mise en scène, aux décors, aux costumes et de jouer la comédie.
- De permettre à ses membres à travers ces activités de socialiser et d’améliorer leur expression verbale et corporelle.
- De sensibiliser le public en général à la réalité vécue par les personnes handicapées.

Le premier groupe de commédien(ne) a commencé à pratiquer et à modifier le texte en janvier 2004. Depuis, il y a eu beaucoup de changements; la troupe est complétée en juin 2006. Jusqu’au 20 septembre 2007, nous pratiquions deux fois par semaine au centre de réadaptation Lucie Bruneau, soit depuis plus de deux ans. Depuis cette date, nous pratiquons une fois par semaine. La majorité des acteurs sont en fauteuil roulant, et certains ne mangent pas seuls. Nous avons présenté une pièce, « Histoire de Cœur », le 13 mai et le 15 septembre 2007. Nous l'avons présentée une dernière fois le 3 novembre. Après cette date, un comité d’écriture rédigera une nouvelle pièce.

Nous sommes présentement à la recherche de bénévoles pour nous aider le jeudi soir à la pratique et lors de nos spectacles. Les personnes intéressées auraient comme tâche d’aider à l’habillage et au déshabillage et à l’alimentation de certains comédiens. Pour ce qui des tâches lors de nos représentations, il va y avoir à placer les décors, à habiller et à déshabiller les comédiens, à les faire manger pour certains d'entre eux, à maquiller etc.

Vous pouvez également devenir membre ou encore faire un don pour nous aider dans ce grand projet. Toutes les personnes intéressées à devenir bénévole ou encore à faire un don ou qui veulent tout simplement avoir de l’information peuvent communiquer avec nous.

Par courriel: theatresurroues@yahoo.fr
Par téléphone : (514) 735-6495
Cellulaire: (514) 771-8827

réflexion de soi

Je suis Stéphane Leroux, depuis mon accident de voiture, je suis inapte au travail . Pour combler ce manque, je fais du bénévolat. Depuis douze ans je fais la livraison de la popote et parfois j`accompagne des gens qui veulent faire des sorties ou qui ont des rendez-vous chez le médecin. Je vais voir des gens qui s`ennuient aussi. Je les accompagne au restaurant ou au cinéma. J`aime rendre service aux gens cela me permet de me sentir utile vis-à-vis les autres, je me sens bien ainsi.

Un travail de collaboration

En cette fin d’année d’activités 2003 – 2004, je réalise encore plus que je peux être utile avec mes connaissances acquises en informatique. À la fin octobre, Lucie me demandait si je voulais faire les affiches des personnalités dont elle parlerait dans le cadre de l’atelier Les géants du siècle. Ce travail consistait à aller chercher sur internet la photo des personnalités dont elle parlerait, la mettre dans Word et indiquer les dates de naissance et de décès des individus.

spirale noire

ESSAI AUTOBIOGRAPHIQUE

«Il faut que l’homme passe, avec armes et bagages, du côté de l’homme. Assez de faiblesses, assez d’enfantillages, assez d’idées d’indignité, assez de torpeurs, assez de badauderies, assez de fleurs sur les tombes, assez d’instruction civique entre deux classes de gymnastique, assez de tolérance, assez de couleuvres!»[1]

Prologue

Durant l’enfance, mon sommeil se truffait littéralement de cauchemars. Mais le plus horrible de ces mauvais rêves était celui, récurrent, de la spirale noire sur fond blanc. À l’âge de onze ans, ce maudit rêve m’obséda pendant des mois en revenant me tourmenter presque chaque nuit. J’en étais même venu à avoir peur de me coucher le soir.

Toujours le même scénario. Il n’y avait au début qu’une douce lumière blanche, également diffuse, qui, les premières fois du moins, m’inspirait un très grand calme et un immense bien-être. Puis un tout petit point noir apparaissait en plein centre de cet écran et commençait à tournoyer lentement. Avec cette apparition naissait en moi l’angoisse. Ce point me dérangeait, venait bouleverser ma quiétude. Ensuite, le point noir accélérait son mouvement pour devenir une affreuse spirale qui envahissait tout l’espace blanc, le chamboulant complètement, ainsi que mes états d’âme. Je m’éveillais alors en sursaut dans mon lit, tout en sueur, la gorge sèche, avec le coeur qui battait fort dans mes tempes et qui me défonçait presque la poitrine. À partir de la x ième de ses macabres représentations oniriques, je paniquais avant même que le petit point noir n’apparaisse.

Or une nuit, dès le début de ce drôle de film abstrait, je décidai, allez savoir pourquoi, d’entrer volontiers dans le mouvement de la spirale noire et même d’en jouir, plutôt que d’y résister désespérément et de le subir. Au terme du rêve, je m’éveillai en sursaut encore cette fois-ci, mais la peau sèche, la gorge bien humectée, et le coeur battant de plaisir et d’enthousiasme.

Je désirai alors de toutes mes forces le retour du fameux rêve. Mais il n’est plus jamais revenu animer mes nuits.

[1] André Breton, «Manifestes du surréalisme», Édition du Club France Loisirs, La Bibliothèque du XXe sciècle, 1990, p. 341.

André Desjardins

LES TRACES DU DÉSERT DE NAZCA


Voici un des textes que j’ai composé, dans le cadre de l’atelier d’écriture, automne, hiver 2004-2005 du centre communautaire Radisson.

Une légende est née.

On raconte qu’il y a très longtemps, dans le désert de Nazca, des indiens dansaient comme une sorte de rituel religieux. Ils dansaient, dansaient toujours aux mêmes endroits selon les saisons et le temps de l’année. À un certain moment, ils se sont aperçus que leurs pas de danses avaient formé des dessins dans le sable. Alors, ces personnages ont dit essayons de tracer d’autres dessins ainsi nous pourrions peut-être laisser des marques pour les générations futures symbolisant notre passage et de notre espérance en un Dieu de bonté qui nous protège.


Ces danses étaient si répétitives qu’à force de faire les mêmes mouvements, des sillons se sont inscrits dans le sable et ont formé de gigantesques dessins que nous pouvons encore observer de nos jours du haut des airs.

18 oct. 2007

VIE DE FAMILLE une adoption, un rêve

Un jour, j’ai décidé de faire des recherches sur l’adoption internationale. Je me suis fait un dossier et je parlais par courriel à des femmes seules qui avaient adopté un enfant. Je voulais que ce rêve reste très secret. Alors, entre deux travaux universitaires, j’allais voir si je n’avais pas de messages pour grossir mon dossier d’adoption. Je me suis aussi renseignée dans les agences d'adoption. J’ai commencé par l’adoption internationale et j’ai réalisé qu’il y avait un questionnaire qui n’en finissait plus sur la famille, sur ma santé, sur la santé de l’enfant adopté et plusieurs autres sections. Je m’étais aussi renseignée sur l’adoption au Québec ce qui n’était pas facile. Avant d’adopter légalement, il fallait être « famille d’accueil ». Puis, après plusieurs années, si le parent renonçait totalement à reprendre son enfant, on pouvait alors adopter. J’ai donc laissé tomber cette option, car au point de vue de la santé de mon côté ce n’était pas très positif.

Ariane

11 oct. 2007

Jean-Paul se présente

Je voudrais vous parler du Canadien de Montréal c’est mon équipe préférée. Quand je vais les voir jouer au Centre Bell il y a une place pour personne handicapée. Quand je suis à la maison je les regarde à la télévision. Mon joueur préféré est Saku Koivu.
Jean-Paul

Les pots fleuris




Bonjour, je m'appelle Linda
Je confectionne des pots fleuris; j’utilise différents pots soit en céramique ou en rotin.
Je prends toutes sortes de fleurs; des œillets, des violettes, ou tout autres fleurs. Je prends des articles recyclables comme des boutons, des petites fleurs que le monde jette au vidange etc.
Le montage que je fais présentement, ce n’est pas la perfection parce que je manque d’expérience dans ce domaine, mais je veux explorer. Pour l’avenir j’aimerais peut-être ouvrir une boutique: je donnerais la chance aux autres comme moi qui ont du talent pour qu’ils puissent participer à un petit projet.

Bienvenue à tous
Linda

Présentation Denis



Bonjour, je m’appelle Denis St-Jean. J’ai 43 ans, bientôt 44; le 27 novembre. Je vais quatre fois par semaine à un centre communautaire qui s’appelle Radisson. J’y vais depuis 2004. Je suis ce qu’on appelle un membre-bénévole. Ça veut dire que je peux m’inscrire à un maximum de quatre ateliers dans une année. Je suis également bénévole parce que je peux aider une ou deux personnes aux pauses et pendant le diner.

Mes passe-temps préférés sont : lire des magazines et journaux et aussi, je devrai me mettre à lire des romans. J'aime écouter de la musique tout en faisant du ménage ou toutes autres choses. Regarder à la télévision des documentaires et des émissions humoristiques.

Cette année, je participe à un projet informatique pour qu'après les fêtes on puisse montrer à des personnes ce qu’on aura appris de septembre à décembre.


Ce que je vais vous dire dans ce blogue, c’est mon opinion sur des émissions à la télévision que j’aurai visionnées ou sur des sujets d’actualité.

Denis st-jean

Ma vie






Bonjour, je suis Ariane, j’ai la neurofibromatose depuis ma naissance. Toute mon enfance, j’ai dû aller dans des écoles spéciales, car avec ma maladie j’avais des difficultés d’apprentissage. Après mon secondaire 2 ma mère m’a retirée de l’école, car d’après elle, le système était très mal fait. Je suis donc partie avec ma mère au Nicaragua pour 9 mois, car elle avait eu un contrat avec le ministère et l’université de Moncton. Comme diététiste. elle devait voir avec les élèves des écoles quelle quantité de légumineuse ou de viande les enfants mangeaient. Elle devait préparer différentes grosseurs de cuillères pour évaluer les portions.

Quelques années plus tard après plusieurs efforts, j’ai pu terminer un baccalauréat en éducation. En 1998 j’ai eu une autre maladie encore plus rare qui touche les organes ; c’est la « Sarcoïdose ». Dans mon cas, elle a touché plusieurs organes, et j’ai du être hospitalisée plus d’un mois. Après cette date, je suis allée au Centre de réadaptation Lucie Bruneau pour me faire évaluer afin de savoir si je pouvais travailler avec les capacités que j’avais. Finalement, ils ont évalué à 15 heures semaine incluant le transport mes capacités sur le marché du travail. Ce qui ne suffisait pas pour avoir un bon salaire. J’ai donc décidé de ne pas travailler et de demeurer sur la sécurité du revenu du Québec.