6 déc. 2007
Le lieu du crime
Suite de la description du livre: "Dernier tour de piste"
Voici l'endroit où a eu lieu le crime d' Éloise et son éléphant tueur. Éloise est morte près de son meutrier.
Rencontre avec Pierre Lacroix
Je poursuis avec ma rencontre avec Pierre Lacroix, aujourd'hui directeur général de l' Avalanche du Colorado.
Il m’avait demandé si j’avais l’intention de changer d’équipe. J’avais trouvé cela bien drôle. Il m’avait dit que j’avais bien le temps d’y penser mais au fond de moi mon choix était fait depuis longtemps; le Canadien était mon équipe préférée.
Il m’avait demandé si j’avais l’intention de changer d’équipe. J’avais trouvé cela bien drôle. Il m’avait dit que j’avais bien le temps d’y penser mais au fond de moi mon choix était fait depuis longtemps; le Canadien était mon équipe préférée.
Voyages à Miami
Quand j’étais enfant, avec papa et maman nous passions l’hiver en Floride. Papa conduisait la voiture pendant deux jours pour se rendre à Miami. Nous, nous couchions à l’hôtel. Quand nous étions sur le balcon de la chambre d’hôtel, nous avions la plage en face de notre chambre. Et nous regardions les gens qui étaient à la plage. Lors des très belles journées de soleil, j’allais à la plage me baigner. Papa et maman se baignaient eux aussi. Ils allaient magasiner dans un gros et grand centre d’achat. À cette occasion, ils achetaient des chandails, des chemises d’été, et aussi, de la crème pour se protéger du soleil quand nous allions à la plage. Souvent papa, maman et moi, allions manger au restaurant pour le souper. Comme je ne suis pas difficile pour mes goûts alimentaires, je mangeais de tout ou presque. Nous allions visiter la marina, où il y avait un spectacle de dauphins et de phoques. Les dauphins sautaient hors de l’eau et accomplissaient des tours d’habileté avec leur entraineur. A l’occasion, je faisais de la bicyclette tout seul. Je me promenais alentour du bloc, et je regardais les belles filles qui marchaient sur le trottoir. Mon père m’accompagnait lorsque je faisais une promenade sur la rue A1A où était notre hôtel. Nous nous promenions le long de la plage, le paysage était magnifique. À cette époque je pouvais marcher et avec papa, nous allions sur la plage marcher dans le sable, le sable était chaud et parfois brûlant.
29 nov. 2007
Notre histoire
Sylvain travaillait à Lucie-Bruneau avec nous. Sylvain l’éducateur de Stéphane, nous encourageait à ne pas lâcher par rapport à notre amour. C’était un gentil monsieur, un gentleman. Quand nous avons fini notre réadaptation, on nous a séparés dans des CHSLD différents: Mimi, à St-Charles Borromée et moi, Stéphane, au Manoir Cartierville.
Les canadiens!
Mon équipe préférée ce sont les Canadiens De Montréal, lorsque j’étais plus jeune j’avais mes joueurs préférés dont Guy Lafleur, Yvan Cournoyer, Ken Dryden. Je me souviens d’avoir assisté pour la première fois à une partie d’hockey au forum : une partie contre les Nordiques de Québec .Cela m’avait bien excité. Pendant cette partie on m’a remis un bâton d’hockey car nous étions invités dans la loge des Canadiens. J’ai déjà rencontré le directeur de l’Avalanche du Colorado : Pierre Lacroix. je vous en reparlerai dans mon prochain message.
Ma vie
Bonjour, je m'appelle Michel Trudeau. Je commence à l’âge de 8 ans. J’ai été dans une école qui venait d’ouvrir ses portes à Longueuil. Je pouvais apprendre à lire, mais j’étais incapable. Mes parents ont engagé un professeur privé à la maison; j’ai appris à écrire mon nom et faire quelques phrases, mais j’étais rendu au bout. Je me suis découragé. Trois fois par année, je passais un mois à l’Institut de Réadaptation de Montréal pour apprendre en ergothérapie et faire de la physiothérapie. Il y a 50 ans c’était rare les écoles pour handicapés sur la rive sud. Je pouvais marcher seul sans tomber jusqu’à 49 ans.
Je saute à l’âge de 16 ans, l’année de l’Expo. Nous sommes arrivés dans une nouvelle maison, mais toujours à Chambly. J’avais toujours mon bicycle à trois roues; je me promenais dans les rues et au bord de l’eau. Les gens me parlaient. Si j’avais un problème, on venait m’aider. Je n’avais pas besoin de parler, car j’avais la chance d’avoir des parents qui m’aimaient et qui me gâtaient un peu trop. Ils m’ont toujours emmené en vacances avec eux, tous les hivers un mois et demi à deux mois en Floride et le tour du Québec, une chose que je n’oublierai jamais. Ma grand-maman m’aimait. J’allais la voir le dimanche, et on aimait jouer aux cartes. Elle était mauvaise perdante. Je riais avec elle. J’ai eu beaucoup de peine lorsqu’elle est décédée. J’avais 26 ans.
La même année j’ai demandé à Maman d’aller à Lucie-Bruneau pour voir s’ils me prendraient. Trois mois plus tard on m’a appelé pour dire oui. Je ne voulais plus y aller, mais le docteur m’a dit que c’était bon pour moi d’être avec d’autres personnes comme moi. Je m’ennuyais, mais je rentrais toute les fins de semaine chez mes parents. Je suis allé travailler à « Main forte", un centre pour personnes handicapés. Je suis resté cinq ans à Lucie-Bruneau. Ensuite, je suis resté un an dans un foyer avec cinq jeunes. Il y avait souvent de la chicane et j’étais tanné de les entendre crier. J’ai demandé de partir; on m’a envoyé à L’Esplanade, une résidence de Lucie-Bruneau. Là, il y avait des prisonniers qui venaient s’occuper de nous; il fallait toujours surveiller notre portefeuille, autrement, ils nous prenaient notre argent.
La direction m’a dit qu’il y avait un condo, genre HLM de 3 étages et le premier était réservé pour des personnes en fauteuil roulant. Elle a donné mon nom et j’ai été accepté. Un bel appartement neuf, plein de soleil; j’étais heureux. Enfin, je pouvais avoir la paix. Une femme venait pour le dîner et le souper, en plus d’une femme de ménage. Les premières années, j’ai aimé cela, mais ensuite, je m’ennuyais car personne ne me comprenait. Tous les dimanches mes parents venaient, et on sortait. J’y suis resté 12 ans. Après j’ai commencé à avoir mal aux jambes et j’avais peur de tomber. Maman est venue passer 15 jours avec moi. Elle m’a dit que nous allions à l’Hôpital Maisonneuve où ils m’ont passé tous les tests possibles. J’avais trois neurologues. Je n’ai rien à dire, ils ont été merveilleux. Le docteur m’a conseillé de ne pas retourner à la maison. J’ai été trois mois au Pavillon Maisonneuve. La travailleuse sociale était très gentille et elle m’a dit qu’elle me trouverait la meilleure place pour moi, car j’aimais être libre et sortir avec mon triporteur. Elle m’a expliqué que j’allais avoir la plus belle piste cyclable. C’est où je demeure actuellement. Les deux premières années j’ai aimé cela. Je me suis fait un ami qui me parlait. On était toujours ensemble. Après il est décédé, et j’ai commencé à trouver le temps long. Dans ce temps je marchais seul et je pouvais aller à la toilette tout seul. Le personnel ne me parle pas souvent, heureusement que je vais au Centre Radisson. Au moins tout le monde me parle et la journée est moins longue. C’est une bonne gang que j’aime beaucoup.
Voilà un petit peu de ma vie. Tout dire serait trop long.
À la prochaine pour la suite.v
Je saute à l’âge de 16 ans, l’année de l’Expo. Nous sommes arrivés dans une nouvelle maison, mais toujours à Chambly. J’avais toujours mon bicycle à trois roues; je me promenais dans les rues et au bord de l’eau. Les gens me parlaient. Si j’avais un problème, on venait m’aider. Je n’avais pas besoin de parler, car j’avais la chance d’avoir des parents qui m’aimaient et qui me gâtaient un peu trop. Ils m’ont toujours emmené en vacances avec eux, tous les hivers un mois et demi à deux mois en Floride et le tour du Québec, une chose que je n’oublierai jamais. Ma grand-maman m’aimait. J’allais la voir le dimanche, et on aimait jouer aux cartes. Elle était mauvaise perdante. Je riais avec elle. J’ai eu beaucoup de peine lorsqu’elle est décédée. J’avais 26 ans.
La même année j’ai demandé à Maman d’aller à Lucie-Bruneau pour voir s’ils me prendraient. Trois mois plus tard on m’a appelé pour dire oui. Je ne voulais plus y aller, mais le docteur m’a dit que c’était bon pour moi d’être avec d’autres personnes comme moi. Je m’ennuyais, mais je rentrais toute les fins de semaine chez mes parents. Je suis allé travailler à « Main forte", un centre pour personnes handicapés. Je suis resté cinq ans à Lucie-Bruneau. Ensuite, je suis resté un an dans un foyer avec cinq jeunes. Il y avait souvent de la chicane et j’étais tanné de les entendre crier. J’ai demandé de partir; on m’a envoyé à L’Esplanade, une résidence de Lucie-Bruneau. Là, il y avait des prisonniers qui venaient s’occuper de nous; il fallait toujours surveiller notre portefeuille, autrement, ils nous prenaient notre argent.
La direction m’a dit qu’il y avait un condo, genre HLM de 3 étages et le premier était réservé pour des personnes en fauteuil roulant. Elle a donné mon nom et j’ai été accepté. Un bel appartement neuf, plein de soleil; j’étais heureux. Enfin, je pouvais avoir la paix. Une femme venait pour le dîner et le souper, en plus d’une femme de ménage. Les premières années, j’ai aimé cela, mais ensuite, je m’ennuyais car personne ne me comprenait. Tous les dimanches mes parents venaient, et on sortait. J’y suis resté 12 ans. Après j’ai commencé à avoir mal aux jambes et j’avais peur de tomber. Maman est venue passer 15 jours avec moi. Elle m’a dit que nous allions à l’Hôpital Maisonneuve où ils m’ont passé tous les tests possibles. J’avais trois neurologues. Je n’ai rien à dire, ils ont été merveilleux. Le docteur m’a conseillé de ne pas retourner à la maison. J’ai été trois mois au Pavillon Maisonneuve. La travailleuse sociale était très gentille et elle m’a dit qu’elle me trouverait la meilleure place pour moi, car j’aimais être libre et sortir avec mon triporteur. Elle m’a expliqué que j’allais avoir la plus belle piste cyclable. C’est où je demeure actuellement. Les deux premières années j’ai aimé cela. Je me suis fait un ami qui me parlait. On était toujours ensemble. Après il est décédé, et j’ai commencé à trouver le temps long. Dans ce temps je marchais seul et je pouvais aller à la toilette tout seul. Le personnel ne me parle pas souvent, heureusement que je vais au Centre Radisson. Au moins tout le monde me parle et la journée est moins longue. C’est une bonne gang que j’aime beaucoup.
Voilà un petit peu de ma vie. Tout dire serait trop long.
À la prochaine pour la suite.v
Le drame de Rock Forest
Voici la photo de la dresseuse de fauve Éloise Berchtold qui a des lions, des tigres, des éléphants et des ours. On va parler du drame d'Éloise qui s'est déroulé le 5 mai 1978 à Rock Forest. Pendant le spectacle, elle est tombée par terre et son éléphant ne l'a pas reconnue. Il a couru vers elle et il l'a encornée. Elle est morte sur le coup. La suite de l'histoire la prochaine fois.
22 nov. 2007
Accommodements raisonnables
Je vais vous parler du débat qui se déroule en ce moment, celui des accommodements raisonnables. Tout d'abord il faut que je vous dise que je ne suis pas raciste. Je me souviens au début des années 80, il y avait une émission pour les jeunes qui avait pour titre Au coin de ma rue. C'était deux jeunes québécois qui étaient dans un quartier de Montréal, mais je ne me souviens pas de quel quartier. Ils rencontraient d'autres jeunes de différentes origines. À chaque émission, ils faisaient connaître leurs coutumes et leurs traditions. À cette époque, il n'y avait pas beaucoup d'immigrants, mais il y en avait. Maintenant, on est en 2007 et on en voit partout.
Un député de Jean Charest, dont j’oublie le nom, avait dit aux Québécois(es) de faire remonter la natalité pour que les Québécois(es) ne se fassent assimiler. Quand j'ai entendu ça moi, en tant que Québécois de souche, je me suis dis qu’il ne faut pas avoir peur de ces gens là et de leur dire bonjour. À côté de chez moi, différents immigrants de divers pays habitent dans un bloc appartement. Il y a des Mexicains, des Algériens, et des Espagnols. Je leur dis un bonjour à chaque fois que je les vois.
Mon frère n’aime pas les autres ethnies, tout particulièrement les personnes de race noire. Il ne nous a jamais dit pourquoi. Moi, je pense que tout jeune il y a eu un ou plusieurs noirs qui l’auraient provoqué. Je lui avais dit que s’ils avaient fait ça, c’est parce qu'ils avaient été eux-mêmes attaqués dans leur estime.
À ceux qui les traitent de voleurs de job, je leur dis qu’il faut s’entendre et travailler ensemble, et tout ira pour le mieux. C’est comme ça qu’il n’y aura plus de guerre sur notre planète.
En ce moment à Télé-Québec, est rediffusée la deuxième saison de la série qui a pour titre; Pure laine, le Dimanche à 18h00. Je trouve que cette série est excellente et je la recommande à tous. Je ne la vois pas sur dvd mais elle le sera sûrement bientôt.
Un député de Jean Charest, dont j’oublie le nom, avait dit aux Québécois(es) de faire remonter la natalité pour que les Québécois(es) ne se fassent assimiler. Quand j'ai entendu ça moi, en tant que Québécois de souche, je me suis dis qu’il ne faut pas avoir peur de ces gens là et de leur dire bonjour. À côté de chez moi, différents immigrants de divers pays habitent dans un bloc appartement. Il y a des Mexicains, des Algériens, et des Espagnols. Je leur dis un bonjour à chaque fois que je les vois.
Mon frère n’aime pas les autres ethnies, tout particulièrement les personnes de race noire. Il ne nous a jamais dit pourquoi. Moi, je pense que tout jeune il y a eu un ou plusieurs noirs qui l’auraient provoqué. Je lui avais dit que s’ils avaient fait ça, c’est parce qu'ils avaient été eux-mêmes attaqués dans leur estime.
À ceux qui les traitent de voleurs de job, je leur dis qu’il faut s’entendre et travailler ensemble, et tout ira pour le mieux. C’est comme ça qu’il n’y aura plus de guerre sur notre planète.
En ce moment à Télé-Québec, est rediffusée la deuxième saison de la série qui a pour titre; Pure laine, le Dimanche à 18h00. Je trouve que cette série est excellente et je la recommande à tous. Je ne la vois pas sur dvd mais elle le sera sûrement bientôt.
Mes chiens d'assistance, Geneva et Lotus
Mes chiens d'assistance Geneva et Lotus
Bonjour, je suis Ariane et j’ai eu une première chienne Geneva de la Fondation Lion. Puis maintenant, j'ai un chien Mira. Geneva ma aidé dans plusieurs choses. Elle m’aidée pour ouvrir les portes électriques, elle ramasse les objets que je fais tomber. Elle peut m’aider pour m’appuyer dessus et me remettre debout. Elle va m’indiquer si je suis trop près du bord du trottoir. J’ai eu Geneva pendant deux ans et demi. J’ai donc été 3 semaines à Oakville, en Ontario. J’ai essayé quelques chiens les trois premiers jours, puis on m’a attitré un chien: Robin. Nous avons été bien pour les premiers jours et après, il a voulu me mordre à deux reprises. Ils m’ont attitré une autre chienne qui, elle, a été une merveille pendant deux ans. Après ces deux ans, elle a commencé à avoir peur de tout et de rien: comme des ballons à souffler, ou un bruit de tracteur. Je ne pouvais plus la contrôler, j’ai donc été obligé d’appeler la fondation. Ils m’ont dit qu’il fallait penser à avoir un autre chien. Alors, je me suis inscrite à la fondation Mira. Comme c’est Mira qui m’avait appelée avant, j’ai poursuivi avec cette même fondation. J’ai appelé la Fondation Lion pour leur dire que Mira m’avait acceptée pour avoir un nouveau chien.
Je suis allée chez Mira du 14 au 25 février 2005, j’ai beaucoup aimé mon séjour. J’ai essayé 2 à 3 chiens, mais c’est Lotus qui était le plus consciencieux envers moi. Alors, nous avons gardé Lotus pour le restant du stage.
Depuis ce temps, j’ai Lotus, ça va très bien; je l’aime beaucoup. Depuis maintenant un peu moins d’un an, Lotus m’écoute mieux et il a plus de d’affinités avec moi. J’ai donc plus d’écoute envers lui: comme sa demande de boire ou encore d’aller dehors. Il y a un phénomène un peu bizarre qui s’est passé, j’ai une amie qui est non voyante, et elle a eu sa chienne au mois de novembre 2005; on s’est rendu compte que nos deux chiens étaient frère et sœur.
Bonjour, je suis Ariane et j’ai eu une première chienne Geneva de la Fondation Lion. Puis maintenant, j'ai un chien Mira. Geneva ma aidé dans plusieurs choses. Elle m’aidée pour ouvrir les portes électriques, elle ramasse les objets que je fais tomber. Elle peut m’aider pour m’appuyer dessus et me remettre debout. Elle va m’indiquer si je suis trop près du bord du trottoir. J’ai eu Geneva pendant deux ans et demi. J’ai donc été 3 semaines à Oakville, en Ontario. J’ai essayé quelques chiens les trois premiers jours, puis on m’a attitré un chien: Robin. Nous avons été bien pour les premiers jours et après, il a voulu me mordre à deux reprises. Ils m’ont attitré une autre chienne qui, elle, a été une merveille pendant deux ans. Après ces deux ans, elle a commencé à avoir peur de tout et de rien: comme des ballons à souffler, ou un bruit de tracteur. Je ne pouvais plus la contrôler, j’ai donc été obligé d’appeler la fondation. Ils m’ont dit qu’il fallait penser à avoir un autre chien. Alors, je me suis inscrite à la fondation Mira. Comme c’est Mira qui m’avait appelée avant, j’ai poursuivi avec cette même fondation. J’ai appelé la Fondation Lion pour leur dire que Mira m’avait acceptée pour avoir un nouveau chien.
Je suis allée chez Mira du 14 au 25 février 2005, j’ai beaucoup aimé mon séjour. J’ai essayé 2 à 3 chiens, mais c’est Lotus qui était le plus consciencieux envers moi. Alors, nous avons gardé Lotus pour le restant du stage.
Depuis ce temps, j’ai Lotus, ça va très bien; je l’aime beaucoup. Depuis maintenant un peu moins d’un an, Lotus m’écoute mieux et il a plus de d’affinités avec moi. J’ai donc plus d’écoute envers lui: comme sa demande de boire ou encore d’aller dehors. Il y a un phénomène un peu bizarre qui s’est passé, j’ai une amie qui est non voyante, et elle a eu sa chienne au mois de novembre 2005; on s’est rendu compte que nos deux chiens étaient frère et sœur.
15 nov. 2007
Mimi et Stéphane
Nous sommes un couple de fiancés. Moi, je m'appelle Micheline Gladu, mais on m'appelle Mimi. Je m'appelle Stéphane Martin et nous voulons vous raconter notre histoire d'amour. Le premier soir à Lucie-Bruneau en 1990 dans la salle à manger, ce fut le coup de foudre. Après ça, nous sommes allés à la plage. Puis, nous avons fait un voyage à Plattsburgh. Nous étions amoureux. Nous écoutions de la belle musique sur CD ou bien à la radio. Au bistro, nous allions dîner et parler, Mary prenait des photos. Mary, accompagnée de Stéphane venait visiter Mimi régulièrement à St Charles-Borromée.
Wally nous parle!!
Bonjour la terre
Je m'appelle Wally
Comment ca va?
Moi ca va comme ci comme ça.
Ça va bien avec mon collègue Stéphane.
Katia m’inspire la poésie
J’aime Katia
Et je l’aimerai
Jusqu’à l’infini.
Je m'appelle Wally
Comment ca va?
Moi ca va comme ci comme ça.
Ça va bien avec mon collègue Stéphane.
Katia m’inspire la poésie
J’aime Katia
Et je l’aimerai
Jusqu’à l’infini.
Comme une soeur
Je m'appelle Chantale,
Aujourd'hui je vais vous parler de ma meilleure amie, elle est comme une soeur pour moi. Quand j'étais petite, elle me gardait. On jouait ensemble et en plus, j'aimais écouter de la musique et regarder des films avec elle. Je ne la vois pas souvent mais j'apprécie beaucoup la voir. J'aime beaucoup sortir avec elle à l'extérieur comme au cinéma par exemple. Mon amie a un copain, et ils ont deux enfants: un garçon et une fille. Je les aime beaucoup. Mon amie a aussi une cousine qui possède une écurie, je suis allée la visiter, j'ai aimé ça, car j'aime les chevaux.
8 nov. 2007
Histoire de mes Rêves
Je suis née dans les Canton de l'Est, un petit village près du Lac Mégantic qui se nomme Milan (Myland), un petit village écossais autrefois.
Je vais raconter ma vie à partir des cartes personnalisées, qui sont des tableaux de peintres. Ce tableau a été peint par Madame Chantal Poulin.
Je vais commencer par mon coup de coeur.
Quand j'étais jeune, ma sœur et moi nous étions bien souvent ensemble.
Ma petite soeur est celle qui a une poupée sur elle. Celle qui a des tresses c’est moi: j’aurais aimé avoir les cheveux longs, mais ma mère ne voulait pas.
Dans un jardin près de chez-nous, assise sur un banc, il y avait un lac multicolore avec une église entourée de magnifiques arbres.
En arrière du banc, il y avait des framboisiers.
Ma sœur a un chapeau de paille avec un ruban rouge.
Georges et le hockey
Bonjour, je m'appelle George Adamopoulos. Je m'intéresse beaucoup aux sports, surtout le hockey. Mon équipe favorite, c'est les Canadiens de Montréal, et je vous parlerai de ce sujet.
Je pense que c’est une meilleure équipe que celle de l’année dernière, parce que les joueurs sont plus doués.
Mon joueur préféré chez le Canadien de Montréal, c’est Saku Koivu le numéro 11. Il est le capitaine de l’équipe et il joue à la position centre. Dans la saison en cours, il a accumulé, 4 buts et 11 assistances pour un total de 15 points en 17 parties.
Je pense que c’est une meilleure équipe que celle de l’année dernière, parce que les joueurs sont plus doués.
Mon joueur préféré chez le Canadien de Montréal, c’est Saku Koivu le numéro 11. Il est le capitaine de l’équipe et il joue à la position centre. Dans la saison en cours, il a accumulé, 4 buts et 11 assistances pour un total de 15 points en 17 parties.
présentation des auteurs
Tout d'abord, Claude Bordez, c'est le compagnon de ma mère. C'est grâce à cet homme qu'on aime le cirque. (gauche)
Sur l'autre photo c'est Giovanni Iuliani, l'autre auteur du livre et ami de Claude Bordez. (droite)
Défi au quotidien
Cheminement de Suzanne
Je me présente, Suzanne Véronneau. Je viens d'une banlieue près de Montréal: Richelieu. J'habite maintenant Montréal et depuis 10 ans, j'ai dû cheminer pour me réhabiliter et apprendre à vivre en société. J'espère donner de l'espoir autour de moi; je vais vous conter mon histoire.
Mon arrivée à Montréal demeure un moment mémorable pour moi. Imaginez-vous donc que je suis arrivée en ville un 24 juin. Je ne connaissais pas la ville, mais j'avais bien l'intention de la découvrir. J'ai rencontré une éducatrice de Lucie-Bruneau qui m'a aidée à m'installer dans un logement supervisé. Dès son départ j'avais le goût de me promener à Montréal. Elle m'avait dit: "tu n'as qu'à suivre la piste cyclable, tu ne te perdras pas".
Je me suis rendue au parc Maisonneuve voir le spectacle de la St-Jean Baptiste. Quand le spectacle a débuté, la foule s’est entassée, et tout d’un coup, je me suis sentie partir. Quand j’ai vu un policier en civil, je me suis écriée « je veux m’en aller ils vont m’aplatir ». En moins de deux, avec l’aide du policier, j'ai bondi hors de la foule. Ce fut ma première sortie pour fêter mon arrivée en ville.
La semaine, je devais participer à des activités dans le cadre d’une réadaptation à Lucie-Bruneau. Pour une durée de deux ans, j’ai dû me calmer le « pon pon », car j’avais un dossier psycho-social pas très bien coté qui me suivait. J’ai été acceptée au Centre Lucie-Bruneau pour une période d’essai de trois mois. Je vous dis que je marchais le corps raide et les oreilles molles durant ces trois mois.
Je voulais tellement réussir ce changement de vie, changer ma vision de la vie et croire en mes possibilités. J’avais trouvé un nouvel entourage, des gens prêts à m’aider pour passer à autre chose. Je devais faire attention à mes comportements, mais en même temps, je me sentais soulagée. Avec la réadaptation, j’ai appris à respecter les autres et à me faire respecter. Plus la réadaptation avançait, plus j’évoluais et je prenais conscience de la réalité des gens handicapée comme moi.
Après quelques semaines, j’ai commencé à socialiser avec les autres personnes handicapées, mais pas question avec les intervenants. Parfois, j’aurais préféré être emprisonnée à double tours plutôt que d’affronter la réalité de ma vie.
Après un an de supplice, j’ai eu mon logement avec l’aide du C.L.S.C. J’avais été sage pour prendre un logement hors de Lucie Bruneau. Je devais poursuivre une autre année de réadaptation.
Mon arrivée à Montréal demeure un moment mémorable pour moi. Imaginez-vous donc que je suis arrivée en ville un 24 juin. Je ne connaissais pas la ville, mais j'avais bien l'intention de la découvrir. J'ai rencontré une éducatrice de Lucie-Bruneau qui m'a aidée à m'installer dans un logement supervisé. Dès son départ j'avais le goût de me promener à Montréal. Elle m'avait dit: "tu n'as qu'à suivre la piste cyclable, tu ne te perdras pas".
Je me suis rendue au parc Maisonneuve voir le spectacle de la St-Jean Baptiste. Quand le spectacle a débuté, la foule s’est entassée, et tout d’un coup, je me suis sentie partir. Quand j’ai vu un policier en civil, je me suis écriée « je veux m’en aller ils vont m’aplatir ». En moins de deux, avec l’aide du policier, j'ai bondi hors de la foule. Ce fut ma première sortie pour fêter mon arrivée en ville.
La semaine, je devais participer à des activités dans le cadre d’une réadaptation à Lucie-Bruneau. Pour une durée de deux ans, j’ai dû me calmer le « pon pon », car j’avais un dossier psycho-social pas très bien coté qui me suivait. J’ai été acceptée au Centre Lucie-Bruneau pour une période d’essai de trois mois. Je vous dis que je marchais le corps raide et les oreilles molles durant ces trois mois.
Je voulais tellement réussir ce changement de vie, changer ma vision de la vie et croire en mes possibilités. J’avais trouvé un nouvel entourage, des gens prêts à m’aider pour passer à autre chose. Je devais faire attention à mes comportements, mais en même temps, je me sentais soulagée. Avec la réadaptation, j’ai appris à respecter les autres et à me faire respecter. Plus la réadaptation avançait, plus j’évoluais et je prenais conscience de la réalité des gens handicapée comme moi.
Après quelques semaines, j’ai commencé à socialiser avec les autres personnes handicapées, mais pas question avec les intervenants. Parfois, j’aurais préféré être emprisonnée à double tours plutôt que d’affronter la réalité de ma vie.
Après un an de supplice, j’ai eu mon logement avec l’aide du C.L.S.C. J’avais été sage pour prendre un logement hors de Lucie Bruneau. Je devais poursuivre une autre année de réadaptation.
La musique des années 60
Bonjour, je m'appelle Michel Pelletier.
Je voudrais vous parler de Pierre Lalonde un chanteur des années 60. Lorsque j'étais jeune j'écoutais tous les samedis soir: "Jeunesse d'aujourd'hui". J'ai assisté pour la première fois à un spectacle de Pierre Lalonde à la Place des Arts, c'était "Les trois L": pour Lautrec, Louvain et Lalonde. C'est avec beaucoup d'intérêt et de plaisir que j'écoutais leurs chansons. Encore aujourd'hui, je continue à être un fan de leur musique.
"Donne-moi ta bouche", "C’est le temps des vacances", "Chips", voici quelques uns des succès de Pierre Lalonde. Il a aussi animé l'émission télévisée Star d’un soir. Dans cette émission il y avait une personne inconnue présentée par une personnalité célèbre.
Si tout comme moi, vous êtes un fan de Pierre Lalonde, je vous invite à suivre mon blog pour en apprendre un peu plus sur ce chanteur populaire des années 60. Je m'intéresse à la musique de cette époque et je vous présenterai d'autres artistes qui ont marqué la musique québécoise de ces années. Pour vous inspirer je vous invite à écouter une chanson popularisée par Pierre Lalonde dans les années 60: Gina. Cliquer sur le lien suivant:
Dernier tour de piste
1 nov. 2007
ALOUETTES
Bonjour je m’appelle Jean-Paul, je voudrais vous parler des Alouettes de Montréal. C’est mon équipe préférée; à toutes les fois que mon équipe joue à la télévision, je passe une belle soirée. Mais j’aime mieux les voir en direct, c’est plus excitant. J’ai un ami, il peut m’avoir des billets si je lui demande. J’aimerais qu’il m’accompagne la saison prochaine.
À ma mère
Bonjour à tous, je voudrais vous parler de ma mère qui est décédée le 5 janvier dernier. Hier, le 31 octobre, je lui souhaitais un joyeux anniversaire en pensant à elle très fort. Ma mère était diététiste, et à la fin de sa vie, c’était très difficile autant physiquement que mentalement.
Les dernières années, elle voulait toujours avoir une présence, alors elle nous téléphonait à chacune de nous pour qu’on puisse aller chez elle. Je m’étais donc engagée à aller la visiter à tous les vendredis. Si j’avais le malheur de lui dire que je ne pouvais pas être là, elle chicanait pour qu’on se sente mal.
En septembre 2006, elle a déménagé au Manoir Outremont. Les quatre mois qu’elle a été là, elle chicanait parce qu’elle ne se sentait pas bien. Il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas: les repas, la piscine, le garage etc.
Aujourd’hui, je me remémore un beau deux jours avec toute la famille Brault à Kamouraska les 25 et 26 décembre 2006. En plus, il y avait une personne qui n’était pas venue depuis plus de 35 ans. C’était mon père; j’étais vraiment contente qu’il soit là. Nous avons pris des photos de toute la famille, une belle photo m’est restée. C’est la photo des oncles et tantes incluant ma mère et mon père. Je crois que durant ces deux jours, ma mère était très heureuse que mon père ait accepté.
Il y a eu une dernière fête avec ma mère, le 1er de l’An chez mon père. Cette journée a été très agréable malgré que maman était moins bien, peut être fatiguée de la veille où elle était allée chez une amie.
Pour terminer, les jours avant sa mort, elle a eu une gastroentérite et elle est morte dans la nuit du 5 janvier d’une crise cardiaque.
Les dernières années, elle voulait toujours avoir une présence, alors elle nous téléphonait à chacune de nous pour qu’on puisse aller chez elle. Je m’étais donc engagée à aller la visiter à tous les vendredis. Si j’avais le malheur de lui dire que je ne pouvais pas être là, elle chicanait pour qu’on se sente mal.
En septembre 2006, elle a déménagé au Manoir Outremont. Les quatre mois qu’elle a été là, elle chicanait parce qu’elle ne se sentait pas bien. Il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas: les repas, la piscine, le garage etc.
Aujourd’hui, je me remémore un beau deux jours avec toute la famille Brault à Kamouraska les 25 et 26 décembre 2006. En plus, il y avait une personne qui n’était pas venue depuis plus de 35 ans. C’était mon père; j’étais vraiment contente qu’il soit là. Nous avons pris des photos de toute la famille, une belle photo m’est restée. C’est la photo des oncles et tantes incluant ma mère et mon père. Je crois que durant ces deux jours, ma mère était très heureuse que mon père ait accepté.
Il y a eu une dernière fête avec ma mère, le 1er de l’An chez mon père. Cette journée a été très agréable malgré que maman était moins bien, peut être fatiguée de la veille où elle était allée chez une amie.
Pour terminer, les jours avant sa mort, elle a eu une gastroentérite et elle est morte dans la nuit du 5 janvier d’une crise cardiaque.
spirale noire 2
Introduction
Pourquoi un essai autobiographique?
«Ah! non! Pas encore une autre autobiographie de handicapé!»
Eh bien, pas tout à fait. Il faut dire que cet ouvrage me hante depuis fort longtemps. De plus, beaucoup de personnes me tirent par la manche pour que je l’écrive : «Tu devrais coucher sur le papier ce que tu racontes.», me répètent-elles.
Mais justement, il ne m’importe pas tant de raconter ma vie, quoique un certain narcissisme m’y pousse sans aucun doute, que de faire part des questions que soulève mon histoire personnelle en relation avec d’autres parcours tant individuels que collectifs. Ces questions sont certes aussi nombreuses que variées, et quelques unes me semblent même fondamentales. Pour les fins du présent ouvrage toutefois, elles se ramènent aux questionnements suivants :
· Comment se fait-il que certaines personnes aiment passionnément la vie, et se montrent capables d’encaisser encore et toujours des épreuves tout en gardant le cap et le moral, alors que d’autres n’affichent que crainte ou indifférence, voire de la haine, envers elle, et atteignent parfois un quota d’épreuves au-delà duquel elles baissent les bras ou même en perdent l’esprit? (partie 1, chapitres 1 et 2)
· Quelles sont les conditions et les modalités de réussite dans la vie, et de réussite de sa vie, pour quelqu’un ayant au moins une caractéristique qui marginalise ou qui porte à discrimination, comme une déficience physique de naissance? (partie 2, chapitres 3 à 7)
· Se rattache-t-il à ces réussites, pour la personne concernée, des exigences et des résultats notoires d’ordre spécifiquement relationnel? (partie 3, chapitres 8 à 11)
Derrière ces questions s’en profile une qui est pour moi absolument fondamentale, soit celle de la faculté d’un être humain d’arriver, par la logique, le raisonnement, l’introspection et différentes prises de conscience, à s’auto-déterminer en se défaisant des divers déterminismes, aliénations et autres aberrations qui entravent son épanouissement. Je reviendrai constamment à cette liberté irréductible, bien qu’hélas rarement actualisée chez l’humain, qui tient essentiellement, je crois, aux multiples capacités et à l’incroyable complexité de notre cerveau et donc qui aurait en quelque sorte quelque chose à voir avec la théorie mathématique du chaos. Cette liberté latente est tout aussi porteuse d’espoir que redoutable. Porteuse d’espoir, car elle fait tout reposer, ou presque tout, sur la volonté de la personne de s’en tirer, et avec élégance s’il vous plaît! Redoutable, car je soupçonne que bon nombre de pouvoirs et d’autorités craindraient comme la peste l’avènement d’une société composée en majorité d’«alphas plus plus»[1]. De la même façon, le genre de relations inter-personnelles qu’inspire cette liberté peut être à la fois très égalitaire, en ce sens que l’on traite les autres exactement sur le même plan que soi-même, et impitoyable, car alors on ne pardonne vraiment pas grand choses, à soi-même comme à autrui.
Ce questionnement, cette volonté de ma part de comprendre, autant que faire se peut, quelque chose à ce que l’on vit, font que cet essai se structure autour de thèmes (qui correspondent à ses onze chapitres), au lieu de suivre la simple chronologie des événements. Aussi, je ne prétends nullement détenir la vérité dans ma manière de voir, bien qu’il faudrait me démontrer la non pertinence de mes propos, que d’aucun qualifierait d’ailleurs d’«impertinents». Je ne prétends même pas apporter des réponses complètes aux questions ici formulées. Le seul fait d’en proposer ne serait-ce que quelques éléments est déjà beaucoup.
Bien évidemment, tous les éléments des situations décrites et toutes les paroles rapportées ne correspondent pas nécessairement dans le menu détail à la réalité. La mémoire humaine atteint rarement ce degré de précision, d’autant plus qu’elle n’est jamais que la reconstitution perpétuelle du passé à la lumière du présent. J’avoue même, sans aucune honte, avoir introduit ici et là quelques effets de mise en scène pour vivifier le texte. Mais l’essentiel s’y trouve et il n’y a aucune fausseté sur le fond. Pour des raisons faciles à comprendre cependant, je me proposais d’abord de ne citer que les prénoms, et même de transformer quelques noms, ainsi que de ne pas identifier les organisations visées. Outre le respect dû à la personne quelle qu’elle soit, j’estimais qu’il me fallait de plus, afin de ne pas m’attirer d’inutiles ennuis, éviter de heurter de front et nommément des gens qui ont acquis pouvoir et influence.
Mais à vrais dire, cette ligne de conduite ne me ressemble pas du tout, surtout à la présente étape de mon existence où je n’ai pratiquement plus rien à perdre. De plus, il est totalement contraire à l’esprit d’un essai de tenter de jouer au plus fin et de distordre ou d’occulter sciemment, en tout ou en partie, la vérité. Pour ce qui nous intéresse ici, on affirme souvent et avec raison, dans les milieux quotidiennement concernés et même ailleurs, que les personnes handicapées doivent, pour réussir leur insertion ou leur réinsertion sociale, franchir de nombreux et importants obstacles que l’on identifie selon moi plus ou moins in abstracto, surtout lorsqu’on s’adresse au public. Car toute personne ou institution qui s’aviserait de diffuser abondamment des récits de cas très concrets portant sur l’attitude des parents d’enfants handicapés, la réadaptation de ces enfants, leur stimulation précoce, les élucubrations de médecins à leur sujet, l’intégration scolaire, l’insertion socioprofessionnelle et sur d’autres choses encore pourrait en payer le prix fort. Certains intervenants me conseillèrent même de m’en tenir à l’abstrait, mais cette approche, trop souvent mise de l’avant à mon avis, n’influence pas l’évolution des mentalités au rythme et dans le sens souhaités. Un proverbe anglais dit comme ça :
On peut toujours parler de cheval, en autant et aussi longtemps qu’il ne s’agisse pas de mon cheval.
Or je parle moi de mon cheval dans cet essai, ainsi que des chevaux qui interagirent avec le mien, pour le meilleur comme pour le pire. Et pour toutes ces raisons, je me suis donc ravisé en ce qui a trait à l’identification des personnes et des organisations dont il est question dans mon récit de vie, m’en remettant par ailleurs à la grâce du destin (auquel d’ailleurs je crois encore moins qu’en Dieu ...) pour le reste. Tous ceux, les personnes dites normales comme celles qui vivent avec une déficiences, qui s’offusqueront de mes descriptions et analyses de la bêtise humaine parce que le chapeau ne leur ferait que trop bien (notamment à la lecture des chapitres 6, 7, 10 et 11) n’auront qu’à se l’enfoncer jusqu’aux oreilles et à prendre leur trou. Mais le présent ouvrage compte aussi, fort heureusement, plein de belles histoires qui mettent en scène de beaux personnages. Bref on y trouve de tout, comme dans la vie ...
Je traite largement, surtout dans la troisième partie, de mes travers à moi dans la mesure où les autres en souffrent, ainsi que de ceux des autres en autant qu’ils m’affectent sévèrement. On pourrait m’accuser parfois d’indiscrétion, voir même de médisance, mais jamais de calomnie. De toute façon, j’endosse l’entière responsabilité de ce que j’écris.
Enfin, je dévoile ici et là dans le texte, ainsi qu’en épilogue, la signification du cauchemar de la spirale noire sur fond blanc, persuadé cependant que le lecteur averti l’a d’ores et déjà saisie. Mais que les sceptiques, dont je suis, se rassurent, je ne crois pas du tout aux rêves prémonitoires. Aussi, je n’utilise des termes comme «coeur» et «âme» que pour m’exprimer dans un langage largement compris.
[1] Pour employer le terme par lequel Aldous Huxley, dans son roman de science-fiction Le Meilleur des mondes, désigne cette poignée de très hauts dirigeants parfaitement lucides et conscients qui se trouvent, dans un futur imaginaire sur Terre, à la tête d’une société planétaire dont tous les membres sont génétiquement programmés, des alphas plus plus aux epsilons moins par ordre décroissant de degrés de capacité mentale. Or cet auteur avance, dans son roman, la thèse selon laquelle une société d’alphas plus, et à fortiori d’alphas plus plus, serait pratiquement ingouvernable.
25 oct. 2007
Théâtre sur Roues
Bonjour, je suis Ariane et je fais partie d’un groupe de théâtre nommé « Théâtre sur Roues. » Je suis présente à toutes les pratiques sauf à quelques exceptions près. De plus, suis présidente du conseil d’administration. J’adore cette activité et elle me tient à cœur.
Lucie St-Laurent, la fondatrice est devenue aphasique et handicapée. Voulant faire du théâtre, elle réalise qu’aucune ressource ne s’adressait particulièrement aux personnes en fauteuil roulant : d’où l’idée de créer le « Théâtre sur roues ». Les objectifs sont :
- D’offrir à des personnes handicapées la possibilité de faire du théâtre : de participer à l’écriture, à la mise en scène, aux décors, aux costumes et de jouer la comédie.
- De permettre à ses membres à travers ces activités de socialiser et d’améliorer leur expression verbale et corporelle.
- De sensibiliser le public en général à la réalité vécue par les personnes handicapées.
Le premier groupe de commédien(ne) a commencé à pratiquer et à modifier le texte en janvier 2004. Depuis, il y a eu beaucoup de changements; la troupe est complétée en juin 2006. Jusqu’au 20 septembre 2007, nous pratiquions deux fois par semaine au centre de réadaptation Lucie Bruneau, soit depuis plus de deux ans. Depuis cette date, nous pratiquons une fois par semaine. La majorité des acteurs sont en fauteuil roulant, et certains ne mangent pas seuls. Nous avons présenté une pièce, « Histoire de Cœur », le 13 mai et le 15 septembre 2007. Nous l'avons présentée une dernière fois le 3 novembre. Après cette date, un comité d’écriture rédigera une nouvelle pièce.
Nous sommes présentement à la recherche de bénévoles pour nous aider le jeudi soir à la pratique et lors de nos spectacles. Les personnes intéressées auraient comme tâche d’aider à l’habillage et au déshabillage et à l’alimentation de certains comédiens. Pour ce qui des tâches lors de nos représentations, il va y avoir à placer les décors, à habiller et à déshabiller les comédiens, à les faire manger pour certains d'entre eux, à maquiller etc.
Vous pouvez également devenir membre ou encore faire un don pour nous aider dans ce grand projet. Toutes les personnes intéressées à devenir bénévole ou encore à faire un don ou qui veulent tout simplement avoir de l’information peuvent communiquer avec nous.
Par courriel: theatresurroues@yahoo.fr
Par téléphone : (514) 735-6495
Cellulaire: (514) 771-8827
réflexion de soi
Je suis Stéphane Leroux, depuis mon accident de voiture, je suis inapte au travail . Pour combler ce manque, je fais du bénévolat. Depuis douze ans je fais la livraison de la popote et parfois j`accompagne des gens qui veulent faire des sorties ou qui ont des rendez-vous chez le médecin. Je vais voir des gens qui s`ennuient aussi. Je les accompagne au restaurant ou au cinéma. J`aime rendre service aux gens cela me permet de me sentir utile vis-à-vis les autres, je me sens bien ainsi.
Un travail de collaboration
En cette fin d’année d’activités 2003 – 2004, je réalise encore plus que je peux être utile avec mes connaissances acquises en informatique. À la fin octobre, Lucie me demandait si je voulais faire les affiches des personnalités dont elle parlerait dans le cadre de l’atelier Les géants du siècle. Ce travail consistait à aller chercher sur internet la photo des personnalités dont elle parlerait, la mettre dans Word et indiquer les dates de naissance et de décès des individus.
spirale noire
ESSAI AUTOBIOGRAPHIQUE
«Il faut que l’homme passe, avec armes et bagages, du côté de l’homme. Assez de faiblesses, assez d’enfantillages, assez d’idées d’indignité, assez de torpeurs, assez de badauderies, assez de fleurs sur les tombes, assez d’instruction civique entre deux classes de gymnastique, assez de tolérance, assez de couleuvres!»[1]
Prologue
Durant l’enfance, mon sommeil se truffait littéralement de cauchemars. Mais le plus horrible de ces mauvais rêves était celui, récurrent, de la spirale noire sur fond blanc. À l’âge de onze ans, ce maudit rêve m’obséda pendant des mois en revenant me tourmenter presque chaque nuit. J’en étais même venu à avoir peur de me coucher le soir.
Toujours le même scénario. Il n’y avait au début qu’une douce lumière blanche, également diffuse, qui, les premières fois du moins, m’inspirait un très grand calme et un immense bien-être. Puis un tout petit point noir apparaissait en plein centre de cet écran et commençait à tournoyer lentement. Avec cette apparition naissait en moi l’angoisse. Ce point me dérangeait, venait bouleverser ma quiétude. Ensuite, le point noir accélérait son mouvement pour devenir une affreuse spirale qui envahissait tout l’espace blanc, le chamboulant complètement, ainsi que mes états d’âme. Je m’éveillais alors en sursaut dans mon lit, tout en sueur, la gorge sèche, avec le coeur qui battait fort dans mes tempes et qui me défonçait presque la poitrine. À partir de la x ième de ses macabres représentations oniriques, je paniquais avant même que le petit point noir n’apparaisse.
Or une nuit, dès le début de ce drôle de film abstrait, je décidai, allez savoir pourquoi, d’entrer volontiers dans le mouvement de la spirale noire et même d’en jouir, plutôt que d’y résister désespérément et de le subir. Au terme du rêve, je m’éveillai en sursaut encore cette fois-ci, mais la peau sèche, la gorge bien humectée, et le coeur battant de plaisir et d’enthousiasme.
Je désirai alors de toutes mes forces le retour du fameux rêve. Mais il n’est plus jamais revenu animer mes nuits.
[1] André Breton, «Manifestes du surréalisme», Édition du Club France Loisirs, La Bibliothèque du XXe sciècle, 1990, p. 341.
André Desjardins
«Il faut que l’homme passe, avec armes et bagages, du côté de l’homme. Assez de faiblesses, assez d’enfantillages, assez d’idées d’indignité, assez de torpeurs, assez de badauderies, assez de fleurs sur les tombes, assez d’instruction civique entre deux classes de gymnastique, assez de tolérance, assez de couleuvres!»[1]
Prologue
Durant l’enfance, mon sommeil se truffait littéralement de cauchemars. Mais le plus horrible de ces mauvais rêves était celui, récurrent, de la spirale noire sur fond blanc. À l’âge de onze ans, ce maudit rêve m’obséda pendant des mois en revenant me tourmenter presque chaque nuit. J’en étais même venu à avoir peur de me coucher le soir.
Toujours le même scénario. Il n’y avait au début qu’une douce lumière blanche, également diffuse, qui, les premières fois du moins, m’inspirait un très grand calme et un immense bien-être. Puis un tout petit point noir apparaissait en plein centre de cet écran et commençait à tournoyer lentement. Avec cette apparition naissait en moi l’angoisse. Ce point me dérangeait, venait bouleverser ma quiétude. Ensuite, le point noir accélérait son mouvement pour devenir une affreuse spirale qui envahissait tout l’espace blanc, le chamboulant complètement, ainsi que mes états d’âme. Je m’éveillais alors en sursaut dans mon lit, tout en sueur, la gorge sèche, avec le coeur qui battait fort dans mes tempes et qui me défonçait presque la poitrine. À partir de la x ième de ses macabres représentations oniriques, je paniquais avant même que le petit point noir n’apparaisse.
Or une nuit, dès le début de ce drôle de film abstrait, je décidai, allez savoir pourquoi, d’entrer volontiers dans le mouvement de la spirale noire et même d’en jouir, plutôt que d’y résister désespérément et de le subir. Au terme du rêve, je m’éveillai en sursaut encore cette fois-ci, mais la peau sèche, la gorge bien humectée, et le coeur battant de plaisir et d’enthousiasme.
Je désirai alors de toutes mes forces le retour du fameux rêve. Mais il n’est plus jamais revenu animer mes nuits.
[1] André Breton, «Manifestes du surréalisme», Édition du Club France Loisirs, La Bibliothèque du XXe sciècle, 1990, p. 341.
André Desjardins
LES TRACES DU DÉSERT DE NAZCA
Voici un des textes que j’ai composé, dans le cadre de l’atelier d’écriture, automne, hiver 2004-2005 du centre communautaire Radisson.
Une légende est née.
On raconte qu’il y a très longtemps, dans le désert de Nazca, des indiens dansaient comme une sorte de rituel religieux. Ils dansaient, dansaient toujours aux mêmes endroits selon les saisons et le temps de l’année. À un certain moment, ils se sont aperçus que leurs pas de danses avaient formé des dessins dans le sable. Alors, ces personnages ont dit essayons de tracer d’autres dessins ainsi nous pourrions peut-être laisser des marques pour les générations futures symbolisant notre passage et de notre espérance en un Dieu de bonté qui nous protège.
Ces danses étaient si répétitives qu’à force de faire les mêmes mouvements, des sillons se sont inscrits dans le sable et ont formé de gigantesques dessins que nous pouvons encore observer de nos jours du haut des airs.
Une légende est née.
On raconte qu’il y a très longtemps, dans le désert de Nazca, des indiens dansaient comme une sorte de rituel religieux. Ils dansaient, dansaient toujours aux mêmes endroits selon les saisons et le temps de l’année. À un certain moment, ils se sont aperçus que leurs pas de danses avaient formé des dessins dans le sable. Alors, ces personnages ont dit essayons de tracer d’autres dessins ainsi nous pourrions peut-être laisser des marques pour les générations futures symbolisant notre passage et de notre espérance en un Dieu de bonté qui nous protège.
Ces danses étaient si répétitives qu’à force de faire les mêmes mouvements, des sillons se sont inscrits dans le sable et ont formé de gigantesques dessins que nous pouvons encore observer de nos jours du haut des airs.
18 oct. 2007
VIE DE FAMILLE une adoption, un rêve
Un jour, j’ai décidé de faire des recherches sur l’adoption internationale. Je me suis fait un dossier et je parlais par courriel à des femmes seules qui avaient adopté un enfant. Je voulais que ce rêve reste très secret. Alors, entre deux travaux universitaires, j’allais voir si je n’avais pas de messages pour grossir mon dossier d’adoption. Je me suis aussi renseignée dans les agences d'adoption. J’ai commencé par l’adoption internationale et j’ai réalisé qu’il y avait un questionnaire qui n’en finissait plus sur la famille, sur ma santé, sur la santé de l’enfant adopté et plusieurs autres sections. Je m’étais aussi renseignée sur l’adoption au Québec ce qui n’était pas facile. Avant d’adopter légalement, il fallait être « famille d’accueil ». Puis, après plusieurs années, si le parent renonçait totalement à reprendre son enfant, on pouvait alors adopter. J’ai donc laissé tomber cette option, car au point de vue de la santé de mon côté ce n’était pas très positif.
Ariane
Ariane
11 oct. 2007
Jean-Paul se présente
Je voudrais vous parler du Canadien de Montréal c’est mon équipe préférée. Quand je vais les voir jouer au Centre Bell il y a une place pour personne handicapée. Quand je suis à la maison je les regarde à la télévision. Mon joueur préféré est Saku Koivu.
Jean-Paul
Les pots fleuris
Bonjour, je m'appelle Linda
Je confectionne des pots fleuris; j’utilise différents pots soit en céramique ou en rotin.
Je prends toutes sortes de fleurs; des œillets, des violettes, ou tout autres fleurs. Je prends des articles recyclables comme des boutons, des petites fleurs que le monde jette au vidange etc.
Je confectionne des pots fleuris; j’utilise différents pots soit en céramique ou en rotin.
Je prends toutes sortes de fleurs; des œillets, des violettes, ou tout autres fleurs. Je prends des articles recyclables comme des boutons, des petites fleurs que le monde jette au vidange etc.
Le montage que je fais présentement, ce n’est pas la perfection parce que je manque d’expérience dans ce domaine, mais je veux explorer. Pour l’avenir j’aimerais peut-être ouvrir une boutique: je donnerais la chance aux autres comme moi qui ont du talent pour qu’ils puissent participer à un petit projet.
Bienvenue à tous
Linda
Bienvenue à tous
Linda
Présentation Denis
Bonjour, je m’appelle Denis St-Jean. J’ai 43 ans, bientôt 44; le 27 novembre. Je vais quatre fois par semaine à un centre communautaire qui s’appelle Radisson. J’y vais depuis 2004. Je suis ce qu’on appelle un membre-bénévole. Ça veut dire que je peux m’inscrire à un maximum de quatre ateliers dans une année. Je suis également bénévole parce que je peux aider une ou deux personnes aux pauses et pendant le diner.
Mes passe-temps préférés sont : lire des magazines et journaux et aussi, je devrai me mettre à lire des romans. J'aime écouter de la musique tout en faisant du ménage ou toutes autres choses. Regarder à la télévision des documentaires et des émissions humoristiques.
Cette année, je participe à un projet informatique pour qu'après les fêtes on puisse montrer à des personnes ce qu’on aura appris de septembre à décembre.
Ce que je vais vous dire dans ce blogue, c’est mon opinion sur des émissions à la télévision que j’aurai visionnées ou sur des sujets d’actualité.
Denis st-jean
Ma vie
Bonjour, je suis Ariane, j’ai la neurofibromatose depuis ma naissance. Toute mon enfance, j’ai dû aller dans des écoles spéciales, car avec ma maladie j’avais des difficultés d’apprentissage. Après mon secondaire 2 ma mère m’a retirée de l’école, car d’après elle, le système était très mal fait. Je suis donc partie avec ma mère au Nicaragua pour 9 mois, car elle avait eu un contrat avec le ministère et l’université de Moncton. Comme diététiste. elle devait voir avec les élèves des écoles quelle quantité de légumineuse ou de viande les enfants mangeaient. Elle devait préparer différentes grosseurs de cuillères pour évaluer les portions.
Quelques années plus tard après plusieurs efforts, j’ai pu terminer un baccalauréat en éducation. En 1998 j’ai eu une autre maladie encore plus rare qui touche les organes ; c’est la « Sarcoïdose ». Dans mon cas, elle a touché plusieurs organes, et j’ai du être hospitalisée plus d’un mois. Après cette date, je suis allée au Centre de réadaptation Lucie Bruneau pour me faire évaluer afin de savoir si je pouvais travailler avec les capacités que j’avais. Finalement, ils ont évalué à 15 heures semaine incluant le transport mes capacités sur le marché du travail. Ce qui ne suffisait pas pour avoir un bon salaire. J’ai donc décidé de ne pas travailler et de demeurer sur la sécurité du revenu du Québec.
27 sept. 2007
21 sept. 2007
C'est un départ!
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